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Depuis son lancement, Google Sites a été une plateforme de choix pour la création de sites Web simples et gratuits. Cependant, le 1ᵉʳ mars marque la fin de cette ère pour tous les propriétaires de sites Google, qui devront trouver une nouvelle solution pour héberger leur contenu en ligne. Si vous vous trouvez dans cette situation, pas de panique et restez positif ! C’est peut-être le signe que vous attendiez pour passer à une plateforme plus robuste, plus flexible, mieux référencée et plus sécurisée, telle que WordPress. La fermeture des Google Sites Google a annoncé la fermeture de Google Sites afin de se concentrer sur d’autres projets et services. Bien que cela puisse sembler décevant pour les utilisateurs actuels, cela ouvre la porte à des alternatives plus puissantes et personnalisables. En effet, d’un point de vue référencement, ces sites étaient loin d’être efficaces. Lors de vos recherches sur le web, êtes-vous déjà tombé sur un résultat en .site ? Non, moi non plus. Leur seul intérêt était d’être reliés à une page Google My Business. D’ailleurs, le géant Google, dans sa grande bonté, fera une redirection vers votre page GMB jusqu’au 10 juin. De quoi vous laisser le temps de vous retourner. Ouf ! Cependant, les pages GMB vont également devoir laisser un peu de place aux autres acteurs du numérique avec l’application des règles du DMA (Digital Market Act). On reproche au géant des moteurs de recherche de ne pas laisser de place à la concurrence.C’est donc le moment idéal de se pencher sur d’autres moyens de communication : les réseaux sociaux tels qu’Instagram, Facebook, TikTok et la réalisation d’un site internet professionnel. Choisir WordPress pour son nouveau site web Si avoir un site web est très important pour la crédibilité de votre entreprise, il doit surtout vous aider à générer des ventes. Et pour cela, il doit bien évidemment donner envie à l’internaute. Mais pour que votre futur prospect arrive sur votre page, le site doit d’abord être bien optimisé pour les moteurs de recherche. Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver entre toutes les offres alléchantes qu’on voit fleurir sur le net. Gardez quand même à l’esprit que si c’est gratuit, c’est vous le produit… Cet adage est d’autant plus exact sur le web. J’ai choisi de travailler avec WordPress et ce n’est pas un hasard. J’ai fait le travail de recherche et d’expérimentation pour vous. Vous ne connaissez pas WordPress ? Mais si, vous en avez forcément entendu parler. WordPress est LE CMS (système de gestion de contenu) le plus utilisé. Et pour de bonnes raisons. Son installation initiale est gratuite et open source. Ce qui signifie que de nombreuses sociétés peuvent utiliser le code de WordPress pour créer des extensions pour à peu près tout ce dont vous avez besoin. Mise en page, fonctionnalités, commerce, performances… tout — ou presque — est possible depuis WordPress. Certains plugins sont entièrement gratuits, certains payants et le plus souvent en Freemium (une base gratuite et des fonctionnalités plus poussées payantes). Il a également l’avantage de proposer de nombreux outils pour aider au référencement. Bien sûr, ceux-ci ne sont pas suffisants et il faut de bonnes notions de SEO pour être bien positionné. Migrer de Google Sites à WordPress Avant tout, profitez de cette occasion pour faire un état des lieux et évaluer vos besoins réels. Cela vous aidera à opter pour le bon thème et les bons plugins à installer. Choisissez les pages à intégrer à votre nouveau site : présentation, contact, réalisations, services, historique… Ensuite, pensez à récupérer votre contenu : textes, images, photos avant que l’ancien site ne soit plus accessible. Il vous faudra également choisir un hébergeur sur lequel déposer votre site pour qu’il soit opérationnel. Entre nous, O2Switch propose un hébergement à un très bon rapport qualité/prix (par expérience). Sans coût supplémentaire, leur service technique est ultra-disponible. Un nom de domaine est compris dans le tarif ainsi qu’autant d’adresses professionnelles que nécessaires. Une fois l’hébergement acheté, il ne vous reste plus qu’à installer WordPress. La majorité des hébergeurs proposent une installation en quelques clics. Place maintenant à la création ! Faire appel à un spécialiste de WordPress Si la réalisation d’un site internet est indispensable à votre entreprise, il faut que le projet soit murement réfléchi. Et à moins que vous soyez un cador de l’informatique, il est préférable d’y consacrer un budget pour le faire réaliser par un professionnel. Le faire soi-même est plus que louable. Mais cela est très chronophage et malgré les tutoriels qui fleurissent sur le net, il y a une grande part de technique. Passé les premières heures d’amusement, il y a rapidement de quoi s’arracher les cheveux. Il faut ensuite que le site soit adapté aux mobiles. Plus de la moitié des internautes sont bien souvent des mobinautes.  N’oubliez pas l’accessibilité et de la lisibilité de votre site (contraste des couleurs, choix et taille des polices…). Et bien entendu, ne sous-estimez pas la législation ! Depuis la mise à jour du fameux RGPD (Règlement Général de la Protection des Données), qui rend les mentions légales et autre politique de confidentialité obligatoire. La CNIL y veille. Un webmaster réalisera non seulement votre site internet à votre image, mais il peut également vous proposer d’autres services additionnels (graphisme, référencement, rédaction…). Renseignez-vous en amont sur ses prestations complémentaires. Il ne peut pas savoir tout faire, mais peut vous guider en fonction de vos besoins. Faire appel à un professionnel WordPress expérimenté vous fait gagner du temps et de l’argent. Vous êtes ainsi assuré que votre nouveau site est configuré correctement dès le départ et qu’il peut facilement évoluer. Bref, la fermeture des sites Google peut sembler décourageante, mais ce n’est pas une fatalité. C’est en réalité une opportunité de passer à un vrai site internet, plus fiable et mieux référencé. En faisant appel à un professionnel WordPress, vous pouvez transformer cette transition en une expérience positive pour votre entreprise ou votre projet en ligne. Vous avez

ChatGPT peut-il remplacer le rédacteur web ? Accessible au grand public depuis fin novembre 2022, ChatGPT a défrayé la chronique. Une question est sur toutes les lèvres : cette intelligence artificielle peut-elle remplacer l’être humain ? Spoiler alert* : en l’état actuel des choses, non ! Ouf, nous voilà rassurés. Mais au fait, c’est quoi ChatGPT, l’application qui fait trembler les rédacteurs ? À quoi sert-elle exactement et quelles sont ses limites ? Je vous dis tout sur l’innovation de l’année. Dans cet article : ChatGPT l’agent conversationnel L’apprentissage de l’IA Les limites de ChatGPT L’IA peut-elle tout résoudre ? ChatGPT l’agent conversationnel Le plus simple pour savoir ce qu’est ChatGPT, c’est encore de lui poser la question. Il se définit comme : « Un Assistant, un modèle de langage grande taille formé par OpenAI. Je suis conçu pour répondre aux questions et aider à résoudre les problèmes des utilisateurs en utilisant mon vaste répertoire de connaissances. » Ainsi, il s’agit d’un outil de langage, basé sur la technologie GPT-3, capable de discuter avec vous, de traduire des textes ou même de résoudre des problèmes mathématiques. OpenAI, fondée en 2015, travaille au développement de l’intelligence artificielle. L’un des fondateurs de cette société n’est autre que l’homme derrière Tesla, SpaceX, Twitter ou encore Neuralink : le milliardaire Elon Musk. Depuis fin novembre 2022, ChatGPT est accessible au grand public, gratuitement, en anglais et en français. C’est donc une application capable de tenir une conversation. Posez-lui n’importe quelle question et il trouvera la réponse la plus pertinente. Comme il le dit lui-même : « Je suis simplement conçu pour vous aider à trouver des réponses à vos questions. » L’apprentissage de l’intelligence artificielle Comment est-ce possible ? Pour cela, on lui a fourni des milliards de textes, y compris des articles Wikipédia. Des humains l’ont également entraîné à tenir des conversations, en corrigeant les erreurs au fur et à mesure, de façon à améliorer son expérience. À la manière d’un moteur de recherche, l’intelligence artificielle (IA) est alors capable de compiler toutes les informations qu’elle possède sur un sujet. Elle va ensuite les synthétiser, les mettre en forme et vous fournir une réponse en plusieurs paragraphes. Conclusion incluse ! Par contre, ne lui posez pas de questions personnelles ou philosophiques. Il est volontairement bridé pour ne pas pouvoir donner d’avis et se doit de rester neutre.  ChatGPT n’a pas accès à internet. De ce fait, il ne peut pas vous répondre sur des sujets d’actualités récents. La mosaïque de ses données s’arrête à 2021. On peut logiquement supposer que cela limite les fake news* par exemple, qui se propagent comme une traînée de poudre sur le net. Il sera dans l’incapacité de vous dire qui a gagné la coupe du monde de football cette année. Les limites de ChatGPT Une intelligence artificielle capable de produire des textes sur n’importe quel sujet en quelques secondes… Voilà qui a de quoi donner des sueurs froides à n’importe quel rédacteur web ! N’écoutant que mon courage, j’ai décidé de le tester, que dis-je, de le mettre à l’épreuve. J’entre directement dans le vif du sujet : Peux-tu m’écrire un article sur… au hasard, le réchauffement climatique ? Et là, en quelques secondes, 269 mots (je les ai comptés… avec mon logiciel de traitement de texte). L’IA n’en trouve d’ailleurs que 246, elle. Bizarre. Je lui fais part de mon étonnement, mais elle ne se démonte pas : « Je suis désolé si mon comptage de mots est inexact. Il est possible que j’aie compté certains mots plusieurs fois ou que j’aie omis certains mots. » Déjà, niveau précision, on repassera. Si, au premier abord, on est plutôt bluffé par sa répartie, avec un discours fluide et une construction grammaticale excellente, les limites se font vite sentir. Ses réponses sont aseptisées. Je lui demande alors d’écrire sur un ton plus léger, mais le texte qui en ressort reste froid. De plus, on se retrouve avec les mêmes tournures de phrases, sans aucune identité, à l’intérieur du texte lui-même. Du genre : « Je ferai de mon mieux pour vous aider de mon mieux. » Avouez que ce n’est pas très heureux comme figure de style. De plus, on sait combien Google déteste et pénalise le duplicate content*. Tous ses textes vont un peu trop ressembler. Si l’IA n’apporte pas de jugement, elle n’a pas non plus de recul et se contente d’écrire ce qu’elle sait. Finalement, cela reste un moteur de recherche amélioré.  L’intelligence artificelle peut-elle tout résoudre ? Deuxième essai, avec un problème mathématiques cette fois, tiré d’un manuel scolaire niveau collège. Il y est question d’une entreprise, de perte de bénéfices, de prime et de pourcentage. Particulièrement terre à terre, l’IA nous répond : « Il est difficile de donner un avis sur cette annonce sans plus de détails sur la situation de l’entreprise et sur les conditions de travail des employés. » ChatGPT n’a pas de second degré et s’il arrive à tenir un semblant de conversation en tenant compte des entrées précédentes, il ne peut saisir le contexte et mettre des nuances dans son discours. L’intervention d’un être humain reste un gage de qualité. Son autre gros défaut, c’est qu’il ne fournit pas ses sources et peut même parfois se tromper. Malgré son travail de récapitulation des données, il nous faudra toujours vérifier les informations.